Le 20 août 1917, il obtient sa cinquante-troisième victoire puis se lance dans une spirale infernale : l’As multiplie les missions, accumule les heures de vol et les coups durs. Magnifique école de formation militaire, particulièrement vouée au culte des valeurs morales du soldat, elle s’est révélée une pépinière incomparable de combattants et de chefs aériens ». L'École s'est vue confier l'organisation de la Journée d'appel de préparation à la défense (JAPD) pour les garçons et filles âgés de 17 à 18 ans. Entre le milieu des années cinquante et la fin des années soixante, notamment sous l’impulsion du général Aubinière puis de son successeur, le général Gauthier, la formation et les moyens d’études de l’École de l’air et de l’École militaire de l’air connaissent un développement décisif. La promotion y séjourne quelques semaines (elle y sera baptisée) avant de recevoir l’ordre de regagner Salon pour y être finalement dissoute le 31 août 1940. Il n'héberge pas d’unité combattante de l’Armée de l’Air, son rôle étant limité à une activité d’enseignement technique pour le compte de l’Armée de l’air. L’École de l’air est une école militaire de l'enseignement supérieur français qui forme des officiers de l'Armée de l'air.Elle constitue avec l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, l'École navale, l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, l'École polytechnique et l'École de santé des armées l'une des six grandes écoles militaires françaises. Elle est administrée par un conseil d'administration et dirigée par un directeur général. À partir de 1961, l’école forme les apprentis mécaniciens (surnommés Arpètes [1]) de l'Armée de l'Air pour une durée de deux années d'instruction. L’instruction des contrôleurs de matériel (mécaniciens) et des comptables se fera encore pendant quelques années à Vincennes où le premier concours pour cette catégorie de personnel (ces deux spécialités faisaient partie du même corps, celui des officiers d’administration) avait été organisé en 1920. En 1994, est regroupé sur ce site la formation de tous les officiers de l’Armée de l’air. L’appellation « École militaire de l’aéronautique » qui désignait l’école de formation des EOA dans les textes de 1932 aurait pu immédiatement se transformer en « École militaire de l’air » à la création de l’Armée de l’air. L’infrastructure fait l’objet de gros efforts car, outre la reconstruction des parties endommagées du BDE, des ateliers et de la plupart des hangars, on entreprend la construction de la piscine, d’un gymnase, de la piste en dur, nécessitée par l’arrivée programmée du Fouga Magister, de la tour de contrôle, de la place d’armes Pelletier-Doisy, du logement des élèves, les bâtiments « Testart » et « Brocard » et de leur mess. La quasi-totalité de ces unités est ensuite démobilisée. Enfin, en 1979, un diplôme d’enseignement supérieur technique, mis au point par l’Institut de Promotion supérieure du travail et l’École, est accessible aux élèves mécaniciens après leurs deux années d’études. Chaque année, 1 500 vols d'initiation sont réalisés. Chaque année 200 élèves sont intégrés à l'École. Autre signe d’ouverture, l’admission des jeunes filles. L'École assure la formation des élèves techniciens, futurs sous-officiers et militaires du rang de l'Armée de l'Air. La dernière modification de cette page a été faite le 10 octobre 2020 à 15:57. Accueil Toutes les informations relatives aux concours d’admission à l’École de l’air (EA) externe session 2021 ci-dessous : EA CPGE filières « MP (Mathématiques – Physique), PC (Physique – Chimie) et PSI (Physique - Sciences de l’ingénieur) » ; EA CPGE filière « PT (Physique – … En 1952, la base devient « base école des officiers de l’Armée de l’air ». Médaillons accolés, le premier azur clair à une aigle d'azur empiétant un rocher pourpre et survolé d'un poignard d'or et de sable dans un nuage blanc; le second aussi d'azur à une aigle d'émail d'azur foncé, l'extrémité des ailes posées à senestre et tendant un poignard d'or à trois aiglons dans un nid, le tout brochant sur une roue dentée d'argent sommée d'une aigle éployé du même. Vous aussi rejoignez la communauté des Aviateurs. Ils la poursuivent ensuite soit à Tours, soit à Avord selon leur spécialité. Vous entrez dans l'Armée de l'air pour être officier de l'air, des bases ou mécanicien, tous au service d'une même mission. La difficulté qu’ont rencontrée les rédacteurs de ces programmes est double. Commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre des TOE, titulaire de cinq citations, de la Médaille de l'Aéronautique et de la Médaille des évadés entre autres. Depuis 1999, ce concours est ouvert aux filles. Les futurs pilotes d’hélicoptères suivent toute leur progression au sein des écoles de l’Aviation légère de l'Armée de terre, à Dax et au Luc. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'aigle et la roue dentée représentant la base aérienne supportant l'École de l'Air et l'École militaire de l'air. C'est l'une des 205 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au 1er septembre 2019 à délivrer un diplôme d'ingénieur[2]. Au cours de cette longue période, trois étapes seront déterminantes pour la formation des officiers aviateurs. En 2008, le Centre de formation d’entraînement au parachutisme de haut niveau 71.566 (CFEPHN 71.566) s’installe à Gap, tandis que l’École de pilotage et de navigation de l’Armée de l’air (EPNAA) devient le Centre de formation aéronautique militaire initiale (CFAMI) et que l’Équipe de voltige de l’Armée de l’air reçoit l’Extra 330. Le commandement de la base entame le développement d’un plan d’infrastructure cohérent avec la mise en place progressive d’installations définitives. Le fonctionnement de la base s’accorde avec celui des Écoles. Elle prend la dénomination de Base aérienne 722 le 1er janvier 1954. Elles connaissent des sorts et des stationnements divers (Château de Bellevue à Toulouse, mouvement Jeunesse et montagne, Résistance, diverses écoles d’ingénieurs : puis de nouveau Salon en octobre 1941). Il est officier général de l'armée de l'air, nommé par décret sur proposition du ministre des armées, pour la durée de son affectation et dans la limite de cinq ans. Mais ses effets sont très limités. En juillet 1937 est fixée la composition du Centre École de Salon : un groupe d’instruction d’aérostation, un bataillon de l’air, un groupe d’instruction d’aviation qui comprend des moyens généraux d’instruction des services techniques et un service avions (trente-deux appareils). Renouvellement en 2015 de l’accréditation CTI. En 1951 viennent s’ajouter une piste de 1 000 mètres, une tour de contrôle et une station météorologique. Jusqu’en 1944, les promotions 1940 (« Steunou »), 1941 (« Dagnaux ») et 1942 (« Tricaud ») entrent alors dans une semi clandestinité. La formation à Versailles dure deux années. Les élèves formés aux exaltantes et rigoureuses disciplines de l’air, stimulés par l’exemple de leurs anciens, ont su victorieusement Faire Face à l’ennemi dans tous les ciels de bataille. Elle s’intégre à l’organisation de l’enseignement supérieur européen en adoptant le principe des crédits d’enseignement dont l’obtention conditionne la délivrance du diplôme. Une section de protection est également mise en place. « Pour lutter contre les déformations de la plate-forme au fur et à mesure qu’elles se produisent, un rouleau compresseur travaille en permanence sur la base. Dépêchée sur place, une patrouille allemande du 204e régiment inspecte les débris et récupère la carte d’identité du pilote avant d’être prise sous un pilonnage intensif. De 1935 à 1939 la formation des sous-officiers élèves officiers de l’Armée de l’air demeure à Versailles, au sein de l’École de l’air. Fin 1996, avec la professionnalisation de l'Armée, la base aérienne 722 accueille le Centre de formation des militaires techniciens de l'air (CFMTA) qui devient le 1er juillet 2001 le Centre de formation militaire élémentaire (CFME). Ils suivent un programme de formation au baccalauréat ou au certificat d’aptitude professionnelle (CAP). La formation donnée aux élèves officiers se veut l’égale des plus grandes écoles civiles et militaires. Les élèves pilotes d’avions suivent d’abord un enseignement au sol leur permettant de passer les épreuves de l’« Air Transport Pilot Licence » théorique. Dans ce cursus, il y a peu de place pour le vol mais chaque élève, quelle que soit sa spécialité, effectue une vingtaine d’heures de découverte du milieu aéronautique et d’initiation au vol. En 1943, il n’y aura pas de promotion en métropole mais il y en aura deux en Afrique du Nord. Après des débuts laborieux où il s’attire les foudres de ce dernier qui veut le renvoyer, Guynemer se lie d’amitié avec Jules Védrines, vainqueur de la course Paris-Madrid en 1911. Elle s'étoffe. Par ailleurs, l'École de l’air coaccrédite des formations Mastères Spécialisés proposées par l'École nationale de l'aviation civile et l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace[18]. Ainsi arrive en 1956 le Fouga Magister CM 170, premier véritable avion d’entraînement à réaction au monde. En effet, elle aura formé plus de 30 000 élèves et plusieurs d'entre eux sont tombés au champ d'honneur. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. À partir d'août 1936 et pendant plus d'un an, le lieutenant-colonel Chambe, collaborateur du ministre de l'Air Victor Denain et écrivain de l'aviation, occupe le poste de Directeur des Études[7] sous le commandement du général Bouscat. L'École dispose depuis 1962 d'une batterie fanfare appelée « Musique de l'École ». Désormais elle relève du général « Commandant supérieur des Écoles de l’air et commandant la 3e région aérienne » en ce qui concerne l’emploi, les programmes d’instruction et les méthodes pédagogiques, la diffusion des documents techniques, la gestion du personnel et du matériel de la Division d’instruction et des services techniques. Les filières sont : À la fin de leur scolarité, les élèves techniciens intègrent une école de spécialisation et commencent leur carrière de sous-officier dans l'Armée de l'air. En parallèle, le programme d’infrastructures se poursuit : en 1972 le Gymnase Agnel viendra se substituer au gymnase de fortune installé dans le hangar Jeumont HM3 et le bâtiment Valin vient relier les deux bâtiments « Testart » et « Brocard ». « Comme il était à prévoir, l’annonce que l’École de l’air serait installée à Salon-de-Provence a provoqué quelque surprise dans les milieux aéronautiques (…). Le général Pineau est également le parrain de la promotion 1978 de l'École de l'air. L’ouverture internationale se matérialise par l’échange entre cadets américains de l’US Air Force Academy de Colorado Springs et les aspirants de l’École de l’air est instauré en 1969. L’école de l'air est une école militaire qui forme des officiers de l’Armée de l'air française. La guerre a déjà commencé quand la cinquième promotion du recrutement direct, « Lieutenant Pinczon du Sel », rejoint le 3 octobre 1939 l’École de l’air repliée à Bordeaux. En prévision de l’installation de l’École de l’air, des terrains situés sur les communes de Salon-de-Provence et de Lançon-Provence sont achetés. Rondache d’azur clair à la filière d’or chargée d’une aigle, au vol abaissé d’azur sombre et d’argent dépassé à sénestre et en pointe, becquée et membrée du même, tenant dans son bec un poignard également d’argent et d’or, adextrée d’un nid de sable à trois alérions du premier métal. Il y écrit un projet de scénario pour le cinéma, "Faire face", afin de promouvoir l'école et favoriser le recrutement[8]. L'armée de l'Air et de l'Espace recrute 3500 femmes et hommes. Le directeur général de l'Ecole, assure le commandement militaire de l'Ecole de l'air. Les élèves sont recrutés à partir de la classe de seconde au lycée par un concours national. Le 6 avril 1978, le drapeau est décoré de la Médaille de l'Aéronautique pour les services que l'École a rendus à l'Armée de l'Air. Drapeau. Nomination de l’École de l’air au grade de Chevalier de la Légion d’honneur : « Jeune école qui dès les premières années s’égale aux plus anciennes. Selon leur niveau de recrutement, ils ont la possibilité de suivre l’un des quatre cours ci-dessous : La formation de l’École de l’air rassemble les élèves autour d’une même éthique fondée sur les valeurs de respect, d'intégrité, de service et d'excellence. L'École doit permettre à des jeunes gens qui ont choisi l'Armée de l'air, de se former, d'étudier et d'être accompagnés vers une carrière militaire dans l'Armée de l'air. Sont aussi concernés le Service médical et la Section de transmissions. À partir de 1967, la base évolue au gré des restructurations de l’Armée de l’air. ». Les formations initiales d’officiers jusque-là dispensées par l’École de l’air, par l’École militaire de l’air, par le Cours spécial de l’école de l’air ainsi que par le Cours spécial de formation des officiers sont désormais regroupées au sein d’une seule et unique école reprenant l’appellation originelle : École de l’air[16]. La deuxième promotion d’AFN (« Lieutenant de Tedesco ») ainsi que les promotions métropolitaines « Commandant Tricaud » et 1943 « Sous-lieutenant Pomier Layrargues » sont également dirigées vers les États-Unis pour la formation au pilotage, faute de moyens matériels.